La copropriété séduit de plus en plus
Depuis quelques années, les copropriétés bénéficient d'un attrait particulier, représentant cet accès à la propriété en milieu urbain, jusqu’alors pré carré des villas individuelles.
L'intérêt est grandissant depuis le Covid, avec de plus en plus de jeunes familles, de cadres dynamiques ou encore de jeunes couples sans enfants séduits par l'achat en PPE. «â€‰Il y a vraiment eu une évolution des mentalités en quelques années. Désormais, cet accès à la propriété est (re)devenu une sorte de "graal", voire même d'objectif de vie, là où il n'y a pas si longtemps les personnes éligibles à ce type de démarches se satisfaisaient parfaitement du statut de locataires.
Julien Reversat
Responsable Copropriétés chez Régie du Rhône SA
On le sait, le Covid a bouleversé les échelles de valeurs et l'achat en PPE en est l'une des manifestations tangibles ! », analyse Julien Reversat, responsable des Copropriétés chez Régie du Rhône. Une demande soutenue par les autorités communales qui plaident en faveur de plus de mixité de bâtis et d'acheteurs, sous la forme notamment de projets neufs intégrant dans leur programme un nombre croissant de PPE, à l'image des quartiers Praille-Acacias-Vernets (PAV) et de l'Étang.
Prendre en compte ces différents éléments, c'est comprendre que derrière la gestion des copropriétés se cachent une multitude de besoins et de problématiques, requérant savoir-faire et savoir-être de la part des gérants. «â€‰Le paysage des copropriétés s'est grandement complexifié en quelques années, entraînant dans son sillage de nouvelles typologies d'acheteurs. Les copropriétés "anciennes", historiques, sont bien différentes de celles intégrées dans les projets neufs. Les habitants des premières connaissent parfaitement le fonctionnement de ce type de bien, alors que les PPE récentes séduisent des publics «â€‰novices ». Ce sont de jeunes familles, des cadres dynamiques, des primo-accédants, qui n'ont pas forcément tous les codes et réflexes de la vie en copropriété ; il s'agit alors de les accompagner au mieux, en faisant preuve d’une bonne dose de pédagogie sur des questions essentielles comme le rôle de l'administrateur, les parties communes et privatives, les règlements, les assemblées générales (AG), etc. Dans les deux situations, la clé réside dans l'accompagnement et la présence sur le terrain, mais à des niveaux différents, en lien avec des problématiques liées à ces typologies d'acheteurs différents. Ce qui demeure : l'aspect humain et relationnel, au cœur de tout notre travail », explique Julien Reversat.
Justement, comment cette équipe dédiée travaille-t-elle ? Voici la réponse de son responsable : «â€‰Un binôme de gestion est attaché à chaque copropriété, ce qui limite le nombre d'interlocuteurs pour les acheteurs et permet de maintenir un lien réel entre eux et nous. Nous assumons en permanence ce rôle de transmetteur, qui est un cocktail composé de notre savoir-faire sur les compétences métiers, de notre présence sur le terrain et de notre savoir-être, c’est-à-dire le relationnel. C'est une gestion de proximité et une gestion de qualité. Une qualité qui se manifeste également grâce à notre service de suivi des travaux, totalement intégré à nos équipes, et qui nous permet de répondre avec toute l'expertise requise à des problématiques touchant au bâti, et donc au cadre de vie des copropriétaires. »
Interrogé enfin sur l'évolution du secteur des copropriétés, l'expert donne la réponse suivante : «â€‰Deux tendances très fortes, étonnamment complémentaires, se dessinent : l’attente des copropriétaires et futurs acheteurs d'une proximité toujours plus grande avec nous, les experts et, simultanément, le souhait d’un recours accru à une digitalisation des services. Cette digitalisation ambitionne aussi de maintenir ce lien : ainsi, les membres publient des informations sur la vie de la copropriété sur des portails dédiés. C'est vers cet horizon que nous nous dirigeons, en plaçant toujours l'humain au centre de nos actions, digitales comme réelles ! »