Les résidences étudiantes : un marché en plein boom
La renommée des Universités suisses et des Hautes Ecoles dépasse, et de loin, les frontières du pays. En atteste les quelques 30% d'étudiants venus de l'étranger rejoignant les bancs de ces institutions. Avec près de 250'000 étudiant-e-s pour les cursus post-grades, le pays a cette particularité (due à sa taille et son multilinguisme) d'enregistrer une très forte mobilité estudiantine. Qu'il s'agisse d'étudiant-e-s autochtones désireux de suivre un cursus dans une autre ville que la leur, ou d'étudiant-e-s venu-e-s de pays parfois très lointains, une question se pose : comment se loger ?
Le fossé entre le nombre de demandes et l'offre est abyssal, avec seulement 165 étudiants sur 1000 pouvant se loger dans des résidences pour étudiants. Selon les prévisions, En 2023, le ratio devrait monter à 17%, soit plus de 80% des étudiants qui continueront d’habiter chez leurs parents ou devront se rabattre sur le marché usuel du logement pour trouver un hébergement. Nul besoin d'argumenter donc plus en avant sur le taux d'occupation des résidences étudiantes, de 100%, et ce même en plein Covid.
Sur ce marché des résidences étudiantes tendu en raison d'une offre largement inférieure à la demande, aux acteurs immobiliers de se saisir des opportunités. C'est ce qu'a fait le groupe Gerofinance | Régie du Rhône dès 2017 en décidant de dédier un département pour la gestion particulière de ces biens. "Nous avons très vite vu que ce marché offrait de très belles perspectives, et que peu d'acteurs de notre secteur ne souhaitaient s'y engager. L'explication réside en grande partie dans la gestion très spécifique de ce type de biens, due à son public-cible. Gérer une résidence étudiante, c'est devoir gérer les étudiant-e-s en son sein, et dans le même temps avoir un contact avec les parents" explique Dominique Dupin, responsable du département des résidences étudiantes . "Le marché des résidences étudiantes est unique. Il est rythmé par une saisonnalité particulière qui entraine des flux de demandes arrivant en bloc, des typologies de locataires spécifiques, sans oublier les modus operandis des filières universitaires, certaines rythmées par des stages, des erasmus, des semestres coupés. Tout cela entraine un turnover très important des locataires et une forte internationalisation des publics cibles" complète t-elle.
Une gestion qui répond donc à des codes bien précis, et qui nécessite un savoir-faire et un savoir-être qui nécessitent une grande expérience de terrain.
Avec aujourd'hui 5 résidences en gestionreprésentant environ 560 chambres/biens en Suisse romande situés à proximité des importants sites académiques, il est fort à parier que ce parc immobilier s'étende à l'avenir. "Depuis quelques années, nous constatons un engouement pour les résidences étudiantes, aussi bien chez les investisseurs séduits par ce marché en pleine croissance, que du côté des étudiants eux-mêmes. La demande en biens ne fait qu'augmenter, une tendance qui prévaut partout en Suisse" poursuit Philippe Buzzi, Responsable Gérance du groupe Gerofinance | Régie du Rhône à Genève. Des investisseurs notamment institutionnels qui y voit des possibilités de placement, ce qui de facto tend à valoriser ces logements comme autant d'investissements intéressants.
Le marché est donc promis à un bel avenir, cela ne fait aucun doute.
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